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CDEN du Doubs: que s’est-il passé?

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Le 24 mars se réunissait le CDEN du Doubs. Le SNALC participait et a voté pour défendre les intérêts des professeurs et des élèves.

Indemnité de logement des instituteurs

Il n’y a plus beaucoup d’instituteurs et cette indemnité est d’une faiblesse assez incroyable par rapport au coût de la vie et du logement. Pour le SNALC, l’institution pourrait faire un effort concernant ces personnels.

Etant donné qu’il n’y a pas d’augmentation, le SNALC vote Contre.

Carte Scolaire du premier degré

Le discours de l’administration est inchangé: la baisse des effectifs est le résultat de la baisse des effectifs. La priorité est maintenue en faveur du premier degré à la rentrée 2023. L’administration dit avoir le souci des territoires ruraux à propos desquels le président de la République a déclaré qu’il n’y aurait pas de fermetures sans accord local.

Pour la DSDEN, l’objectif reste de conserver des classes à 24 et si des effectifs plus chargés existent, cela dépend de choix des équipes…

Donc, dans notre département, 15 ouvertures de classes auront lieu dans le premier degré contre 63 fermetures.

Le SNALC vote évidemment contre cette carte scolaire qui est basée sur des coupes budgétaires.

Pour le SNALC, la légère baisse démographique était l’occasion rêvée de pallier les difficultés des élèves, notamment pour ceux qui ont perdu des mois de vrais cours à cause du COVID.

Carte Scolaire du second degré

Une fois encore, la baisse des effectifs est utilisée pour expliquer les pertes de postes. Et le discours est mâtiné de cette bienveillance qui revient à dire: « vous savez, ça pourrait être pire ».

Face aux remarques sur la multiplication des compléments de service et la situation de plus en plus complexe des TR, les propos sont sensiblement les mêmes et reviennent à dire que l’institution fait au mieux.

Au final, ce sont 69 postes qui sont supprimés pour un nombre d’élèves par division qui, au global, ne bouge pas. Encore une fois, dans le contexte d’un budget de l’Education National dont on nous dit et redit qu’il est en hausse, ne pas profiter d’une légère baisse démographique pour mettre des moyens face à des élèves dont près d’un quart sont en difficulté laisse le SNALC dans une grande incompréhension… doux euphémisme!

Le SNALC vote évidemment une nouvelle fois contre.

Evidemment, le SNALC est parfaitement conscient que la DSDEN doit fonctionner avec les moyens qui lui sont alloués. Mais ce que notre syndicat déplore, c’est cette communication très comptable.

Le SNALC aimerait un discours de vérité dans lequel on oserait dire aux partenaires sociaux: on aimerait faire plus pour les élèves et pour offrir une vraie qualité de travail aux personnels, mais les moyens ne nous sont pas donnés de le faire.

Mieux, le SNALC aimerait que les DSDEN et les Rectorats osent enfin faire remonter au Ministère que, là, ce n’est plus possible.

Mais sans doute sommes-nous des idéalistes…

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