Le CSASD 25 se tenait le jeudi 9 mars pour préparer la rentrée 2023 avec, notamment, la carte des postes en collège.
Un travail compliqué pour les organisations syndicales
Afin de pouvoir faire des propositions permettant d’améliorer les projets de l’administration. Les organisations syndicales ont besoin de disposer de document de travail comportant toutes les informations nécessaires. Malheureusement, ce n’est plus le cas. Le SNALC ne peut que regretter ce qui ressemble à un manque de transparence. Mais nous continuerons à produire un travail de qualité.
En fait, tout ne va pas si mal
En présentant la carte des moyens pour la rentrée 2023, la DSDEN a tenu à insister sur le fait que, au regard de la baisse démographique que notre département connaît, il y a assez peu de postes perdus.
Sur les 17 suppressions de postes, 12 concernent des postes vacants.
Les prises de positions et l’avis du SNALC
Il est évident que la baisse démographique aurait pu et aurait dû être utilisée pour améliorer les conditions de travail des professeurs et d’apprentissage des élèves. Mais ce n’est pas le choix qui a été effectué au niveau national.
Par ailleurs, l’on s’aperçoit que les Lettres Classiques et la Technologie paient un lourd tribut.
Le SNALC a rappelé qu’un professeur de Lettres Classiques enseigne la latin ou le grec mais aussi le français. Maintenir des postes menacés pourrait se faire sur des heures de français tout en faisant en sorte de réimpulser une dynamique pour les langues anciennes. En effet, une fois le poste de LC perdu… il est difficile d’en réimplanter un et les langues anciennes disparaissent de certains bassins alors qu’elles ont une utilité indéniable dans la culture et le parcours d’un élève.
Concernant la Technologie, le SNALC rappelle que les Rectorats ont reçu une Note de Service demandant que la discipline soit épargnée par les mesures de carte scolaire… Il semble que cela soit raté dans l’académie de Besançon.
Par ailleurs, pour le SNALC, parler de postes vacants est loin d’être clair.
Parfois, il s’agit du non-remplacement d’un départ en retraite.
Mais souvent, il s’agit de postes pourvus par des TZR ou des contractuels. Il s’agit donc d’avoir une attention accrue sur les situations des collègues concernés et de ne pas les rendre invisibles par l’appellation « poste vacant » faisant croire que la suppression serait « indolore ».
Enfin, et cela devient un problème de plus en plus prégnant, les compléments de services se multiplient et deviennent de plus en plus complexes. On arrive à des « jumelages » de postes entre des établissements éloignés en kilomètres mais aussi et surtout en temps de trajet.
Le SNALC demande une immense vigilance sur ces jumelages et réclame que les compléments de services ne deviennent pas une variable bien installée dans l’élaboration des TRMD des établissements.