Comme tous les ans à la même époque, les collègues attendent le verdict : ma classe fermera-t-elle ou pas?
Pour fonctionner, sera-t-on obligés d’accepter une répartition aberrante?
d’admettre que dans certaines circonstances, la décharge de direction c’est décharge vs remplacement?
L’administration a déjà communiqué dans la presse . Nous pourrions nous en tenir là mais justement non. Le Snalc, présent au CTSD du 10 juin pour le Doubs, veut bien admettre que les effectifs sont à la baisse mais n’est pas tout à fait prêt à avaler toutes les couleuvres qu’on sert aux organisations syndicales.
L’administration peut répéter à l’envi qu’elle tiendra ses engagements – une ouverture décidée en Février ne sera pas remise en cause en juin – qu’elle ne reviendra pas dessus, qu’elle ne veut en Juin « n’annoncer que des bonnes nouvelles », la situation est plus que préoccupante dans certains secteurs du Doubs et l’on ne comprend pas toujours très bien les décisions . On nous a beaucoup parlé d’équité mais où est -elle si les tout-petits ne peuvent pas être accueillis partout ou si leur accueil charge démesurément les autres niveaux?
et quid des zones rurales?
L’administration reconnait la charge de travail des personnels or là où il est besoin d’un Conseiller Pédagogique, elle crée un « Chargé de mission, aide-IEN » au motif qu’on ne sait pas de quoi demain sera fait!
Plus clairement, parce que c’est un poste qui ne sera pas pérenne! avec une indemnité moindre! Déjà qu’elles ne sont pas élevées! Le SNALC ne peut qu’appeler les collègues à la plus grande vigilance et à sortir leurs calculettes parce qu’au final, un CTSD, c’est de l’arithmétique!