Ce jeudi 15 février se tenait un groupe de travail sur les fiches RSST dans le Doubs.
L’ESSENTIEL
Dans le premier degré, s’il existe un certain nombre de fiches sur le matériel et le bâti scolaire, le plus gros des signalements concerne de la souffrance liée à l’inclusion.
Dans le second degré, il existe aussi des fiches sur le matériel, le bâti scolaire, la surcharge de travail. Mais le plus gros des fiches concerne des souffrances liées aux relations avec les élèves et avec des personnels de direction.
CE QU’A DIT LE SNALC
Le SNALC s’est appuyé sur des exemples concrets pour demander une évolution dans le traitement de ces fiches RSST :
Dans des cas où les chefs d’établissements sont mis en cause par des professeurs et considérés par ces derniers comme la raison de leur souffrance, le SNALC demande à ce que ce soit effectivement le DASEN qui doive apporter une réponse. C’est ce que préconise la Secrétaire Générale de l’Académie. C’est ce que demande le SNALC. Il serait bon que ce soit réellement mis en place car on ne peut traiter une situation convenablement lorsque l’on fait partie du problème.
Loin de se lancer dans une vendetta contre les personnels de direction, le SNALC entend remédier à des dysfonctionnements qui peuvent très vite engendrer de la souffrance dans le contexte d’une relation hiérarchique.
L’AVIS DU SNALC
Le SNALC demande que les les chefs d’établissement et les autres personnels encadrants , comme les IEN dans le premier degré, soient formés pour répondre aux fiches RSST. Par exemple, apprendre à communiquer de manière bienveillante en prenant en compte la souffrance des personnels, qui sont avant tout des personnes, serait une avancée.
Le SNALC considère également que le traitement de la souffrance des personnels n’est pas efficace lorsque celle-ci est liée à l’inclusion et plus particulièrement à des violences venant d’élèves inclus. Pour le SNALC – et cela a été très bien exprimé par d’autres organisations syndicales – les réponses et les procédures sont lentes et compliquées. Lorsque des collègues et des équipes sont en souffrance, confrontés à des actes de violence, qu’ils soient professeurs dans le premier et dans le second degré ou AESH, il faut des réponses rapides, adaptées et efficaces.
Quoi qu’il en soit, le SNALC considère que les fiches RSST ne sont pas exploitées de manière optimale et que l’administration doit mener une réflexion quant à la manière de les prendre en compte et de les traiter.