Luce Martin, pour le SNALC
THEMES : AESH Remplaçants et AESH Référents
1/ AESH REMPLACANTS
L’ESSENTIEL
Ce dispositif est expérimenté dans les 4 départements depuis 1 an : 6 AESH dans le 25, 4 dans le 39, 4 dans le 70 et 2 dans le 90, ce qui correspond à 10 ETP. La majorité des AESH sont affectés sur des remplacements de longue durée (supérieur à 1 mois). Cette expérimentation est reconduite en 2023-2024.
CE QUE LE SNALC A DIT
Le SNALC a proposé que soit versée une indemnité financière supplémentaire (sur le modèle des ISSR des enseignants), afin de renforcer l’attractivité de cette mission. L’administration va étudier la demande et en reconnait le fondement.
Le SNALC a demandé à ce que ces AESH soient réellement prioritaires sur les remboursements de leur frais de déplacements sur la base CHORUS (dans le mois) en donnant l’exemple d’une AESH remplaçante dont les frais annuels n’avaient pas été remboursés en juin dernier.
Le SNALC souhaite connaitre les critères du tableau de bord que le SIG AESH va mettre en place. Exemples : nombre de jours de remplacements/ dans le 1er et 2eme degrés, nombre de jours non couverts, etc.
L’AVIS DU SNALC
Expérimenter les brigades de remplacements est une très bonne initiative qui correspond à un vrai besoin sur le terrain.
L’incitation financière est indispensable afin d attirer des AESH expérimentés.
Durant cette première année, ce ne sont que des AESH débutants qui ont été positionnés
Pour le SNALC, ces missions ne peuvent être tenues que par des AESH chevronnés si l’on veut que ces remplacements soient professionnels et crédibles aux yeux des chefs d’établissements et des équipes éducatives et pédagogiques.
Le SNALC rappelle que ces AESH remplaçants ne doivent s’occuper que des élèves notifiés MDPH, y compris lorsqu’ils sont en attente d’une affectation.
2/ AESH REFERENTS
L’ESSENTIEL
Certains départements ont été plus réactifs que d’autres ; ainsi, dans le 90, les AESH référents ont été recrutés dès la parution du décret, fin 2020. Mais il a fallu attendre avril 2023 dans le Doubs. En Haute Saône, des postes n’ont jamais été pourvus. Dès lors, il est difficile d’obtenir un bilan.
Les AESH référents ont des contrats de 30h ou 27 heures hebdomadaires mais qui incluent aussi des accompagnements d’élèves notifiés en tant qu’AESH « classiques ».
CE QUE LE SNALC A DIT
La demande prioritaire des AESH est la formation, particulièrement pour les AESH débutants, et ceux qui rencontrent des difficultés dans l’exercice de leur pratique. Il apparait donc indispensable que les AESH référents – en tant que pairs expérimentés et comme le prévoit le décret – puissent intervenir sur site, ce qui n’est pas le cas jusqu’à présent car seule une veille téléphonique est assurée. Les AESH référents, pourraient également participer aux formations initiales de 60 heures, aux analyses de pratique, créer et partager des outils professionnels via un padlet ou faire découvrir les ressources informatiques telles que Cap école inclusive ou Eduscol aux collègues novices.
L’AVIS DU SNALC
Chaque département devrait pourvoir tous les postes d AESH référents
Afin de satisfaire les réels besoins d’accompagnement des AESH, la formation entre pairs est indispensable.
Une harmonisation académique serait également souhaitable : des départements mobilisent déjà les AESH référents sur la formation alors que d’autres ne veulent pas en entendre parler,
La procédure pour solliciter l’AESH REF est aussi à améliorer car elle diffère d’un département à l’autre. Ainsi, dans un département, les AESH référents peuvent aussi intervenir sur demande du coordonnateur PIAL (après sollicitation de l’enseignant), ce qui est impossible dans un deuxième département où l’enseignant doit uniquement contacter le conseiller pédagogique en cas de difficultés.
Pour rappel, le décret :