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Modifications des LDG mouvement second degré

L’administration, lors de ce groupe de travail, a proposé des mises à jour techniques et deux modifications plus importantes.

Réflexion sur le type de profilage de certains postes.

Les postes en milieu hospitalier, en milieu pénitentiaire, les coordonnateurs des futurs PAS… sont pour les uns des postes à profil et pour d’autres des postes à exigences particulières. La différence entre ces deux notions est peu perceptible. Pourtant le SNALC a demandé, si profilage il y a, de privilégier les postes à exigences particulières, notamment pour ceux qui relèvent de l’inclusion.

En effet, le recrutement sur un poste à exigence particulière est moins opaque. Et ce, pour deux raisons :

  • en premier lieu, ce type de recrutement peut permettre de mettre en avant une qualification particulière, comme le CAPPEI dans pour ce qui est de l’inclusion.
  • ensuite, le départage des candidats dont le profil est retenu par le comité de sélection se fait au barème. Quoi que l’on en pense, l’utilisation de cette donnée objectivement vérifiable est, pour le SNALC, un gage de sincérité.

Suppression de la limite kilométrique pour les rapprochements de conjoints

C’est la modification la plus importante des lignes directrices de gestion et celle qui a donné lieu aux débats les plus longs et les plus tendus.

Jusqu’à présent, pour faire valoir un rapprochement de conjoint, il fallait être séparé d’au moins trente kilomètres du domicile ou de la résidence professionnelle de son conjoint.

Le Rectorat de Besançon souhaite faire tomber cette limite de distance.

Intrinsèquement, et à fortiori pour certains ménages qui vivent des situations compliquées depuis plusieurs années, c’est plutôt une bonne idée.

Mais le mouvement est basé sur des équilibres qui doivent être pris en compte. Ainsi, en faisant tomber cette limite kilométrique, l’administration prend le risque de léser les collègues TZR. Or, dans notre académie, l’obtention d’un poste fixe prend de plus en plus de temps pour les professeurs placés sur ce type de postes.

C’est pour cela que le SNALC et la majorité des organisations syndicales ont précisé que leur accord avec la proposition de l’administration était conditionnée par une modification importante des bonifications pour les TZR.

L’administration nous a informés qu’elle vérifierait la faisabilité de la chose et que, quel que soit le résultat de leur réflexion, l’un ne se ferait pas sans l’autre.

Affaire à suivre donc.

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