Dans le premier comme dans le second degré, ainsi que dans le post-bac, il est attaché à la transmission des connaissances car le tout-compétences ne donnera jamais aux futures générations la compréhension du monde et l’ouverture d’esprit nécessaires à la maîtrise de leur avenir. C’est pourquoi le SNALC défend les disciplines et les savoirs face à un enseignement rimant avec méthodes et transversalité vides de sens.
Le SNALC promeut cette notion souvent malmenée qu’est l’effort. Mais il veut aussi que chaque élève de se développe à son rythme et aiguise ses appétences. Ainsi, en 2013, il bâtit le collège modulaire et, en 2014, Le Lycée de tous les savoirs.
Le dernier opus du SNALC s’intitule Tout ce que vous n’apprendrez (peut-être) pas à l’INSPE. Pensé à l’origine pour les stagiaires, dont le SNALC se préoccupe de longue date tant la formation peut être partielle et partiale, il est utile aux plus chevronnés et même à certains formateurs. Publié en 2018, il est réédité cette année dans une version enrichie pour répondre aux questions émergentes. Surtout, il donne à réfléchir sur toutes les pratiques pédagogiques sans en rejeter aucune. Dans la transmission des connaissances, il ne saurait y avoir de formatage ni de dogmatisme pédagogique.
Le SNALC est fermement attaché à la laïcité et aux principes républicains car le dogmatisme est l’ennemi de l’école de la République. Elle est le lieu de la neutralité politique et de l’indépendance face à tous les pouvoirs. C’est dans ce cadre que peuvent se développer les libres penseurs et c’est pour cela que le SNALC se veut lui-même indépendant et le proclame dès le premier article de ses statuts : « Le SNALC est indépendant et libre de toute attache à une organisation politique, confessionnelle ou idéologique. »
Liberté pédagogique, laïcité et connaissance, telles sont nos valeurs. Elles sont aussi, avec la revalorisation et la restauration du respect de nos métiers, nos luttes quotidiennes.