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Rémunération des examens: les résultats de notre enquête

examen_iStock_FatCamera

Le président de la République l’a annoncé à Marseille. Le ministre de l’Education Nationale l’a répété devant le Conseil Supérieur de l’Education.

Il y aura une revalorisation qui sera en deux volets:

  • l’un sera inconditionnel
  • le second sera conditionné

On attend toujours qu’il précise les conditions. Mais il y a fort à parier que l’on arrive à cette fameuse idée de contrat et à un bon vieux « travailler plus pour gagner plus ».

Pourtant, si le ministère cherche des raisons de payer plus ses professeurs, il y a mille missions qui nous ont été ajoutées sans ouvrir droit à rémunération.

Parmi ces tâches, certaines épreuves d’examen, pourtant nationaux!

Oraux du DNB: Des chefs d'établissements donnent la piècette!

Il est vrai que l’on peut s’interroger. Les élèves passent le diplôme national du brevet. National. Avec des épreuves, la délivrance d’un document… ça ressemble quand même pas mal à un vrai truc.

Pourtant, aucune rémunération n’est prévue pour l’oral du DNB.

La raison?

En fait, c’est assez basique et la DGESCO l’a rappelé au SNALC lors d’une audience. Pour qu’un correcteur ou un examinateur soit rémunéré, il faut une convocation établie par le DEC (division examens et concours). Or, les oraux du DNB sont organisés en interne, par les établissements eux-mêmes. De facto, il ne peut y avoir de convocation par la DEC ni de rémunération.

Donc, dans de nombreux cas, les chefs d’établissement pallient les carences du systèmes en utilisant leur seul levier d’action: les HSE.

Une large majorité des collègues ayant répondu à notre enquête font remonter qu’ils ont été rémunérés de la sorte.

Et le SNALC Besançon qui n’hésite jamais à défendre les collègues contre leur hiérarchie ou à critiquer la gestion managériale calamiteuses de certains encadrants ne peut que saluer la démarche.

Cependant, le simple fait que 12% des collègues ne touche rien doit nous alerter. Le SNALC est pour l’égalité de traitement – pour les élèves comme pour les agents – et ne saurait accepter un traitement inéquitable. 

C’est pourquoi au niveau national nous avons saisi le ministère.

C’est pourquoi nous avons invité Mme la Rectrice à faire de l’académie de Besançon une académie pilote en la matière.

Une autre inégalité fait que le SNALC ne peut se satisfaire de l’existant et fait aussi que notre syndicat s’oppose à l’autonomie échevelée des établissements: le niveau de rémunération.

Voir des écarts aussi importants est totalement inacceptable.

Nous ne jetterons pas la pierre aux principaux qui agissent souvent avec les reliquats de l’année. Mais cela fait penser parfois à une obole.

Oraux et ECE ne comptent pas pour des prunes

Au cas où cela aurait échappé à quelqu’un, tout comme l’oral du DNB, les oraux et les épreuves pratiques de spécialité font partie de ce diplôme national que l’on appelle le baccalauréat.

Mais, pour exactement les mêmes raisons que celles que nous avons vues concernant le DNB, elles ne sont pas rémunérées

Et pour le coup, même les chefs d’établissement ne viennent pas glisser une piécette pour récompenser le travail accompli. Pas même dans la préparation des salles et du matériel pour les épreuves pratiques.

 

Pour le SNALC, le principe est simple: tout travail mérite salaire.

Les examens ne sauraient être intégrés à nos services normaux. Ils viennent par définition en plus.

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