THÈME : Suites de la procédure de danger grave et imminent ( RDGI) de l’école Pablo Picasso de Vesoul.
L’ESSENTIEL : Des collègues de l’école Pablo Picasso de Vesoul ont rempli le RDGI car ils ont constaté une nette dégradation de dalles et plinthes contenant de l’amiante (selon le DTA, Dossier Technique Amiante).
Le 29 avril, au retour des vacances de printemps, les collègues constatent que la mairie de Vesoul n’a pas engagé de travaux permettant de faire cesser le danger.
Deux collègues décident d’exercer leur droit de retrait.
Une enquête est alors menée par par le secrétaire de la F3SCT 70, accompagné de l’A.DASEN.
L’enquête aboutit à l’absence de mesures prises pour faire cesser le danger.
La F3SCT 70 est réunie d’urgence, suivant la procédure, (sous 24h, d’après les textes).
CE QU’EN PENSE LE SNALC : Rappelons que la dangerosité de l’amiante n’est plus à démontrer et que l’administration doit prendre très au sérieux tous les risques liés à cet isolant, (interdit depuis 1997) dans les établissements scolaires.
Au terme d’une très longue réunions et après de multiples frictions avec M. le DASEN, les membres représentants des personnels de la F3SCT 70, au sein de laquelle siège le SNALC, ont voté à l’unanimité que « la mairie de Vesoul prenne toutes les mesures afin que les usagers et personnels de l’école Pablo Picasso ne puissent plus accéder aux locaux comportant des dalles dégradées et ce, dès le lundi 6 mai 2024 à 7heures. »
Une copie de cette demande a été adressée au Préfet de la Haute-Saône.
Les problèmes d’amiante dans cette école demeurent depuis de trop longs mois. Rappelons que M. le DASEN avait refusé une visite de cette école aux membres de la F3SCT 70, sous le prétexte « de ne pas affoler les personnels ». Le DASEN est pourtant légalement responsable de la santé et de la sécurité de tous les agents placés sous son autorité.
Le SNALC en vient à douter de la parole de M. le directeur qui jure accorder la plus grande importance à la santé et à la sécurité de ses enseignants, dans le cadre du dialogue social (sic).
Enfin, si le 6 mai 2024 le danger grave et imminent n’a pas cessé, le SNALC saisira l’Inspection du Travail avec les autres organisations syndicales.
La défense des collègues, de leur sécurité, est la priorité du SNALC.
Attention : L’accès au RDGI va changer prochainement. Les agents ne pourront plus accéder directement au registre via Pratic (seul le RSST sera accessible).
Il faudra contacter le secrétaire de la F3SCT ou un membre représentant qui remplira ensuite le registre. Le SNALC s’inquiète des conséquences de ce changement auprès des collègues, parfois peu au courant de l’existence de ce registre (et du RSST) et de la manière de nous contacter.
Pour toute question, n’hésitez pas à contacter le SNALC : matthieu.retg@ac-besancon.fr