THEME :
GT Ecole Inclusive dans le département du Doubs, (rédigé par Luce Martin, le 9 octobre 2025)
L’ESSENTIEL :
M. Rouzet, DASEN à ouvert cette réunion en insistant sur la nécessité de partenariat avec le collectif local, le monde associatif, les familles, les mairies, le périscolaire, et le médicosocial.
«L’Ecole inclusive», change d’appellation et devient « l’Ecole pour Tous ».
Ce groupe de travail était instructif pour 2 raisons :
- la diversité des professions représentées (enseignants spécialisés et non spécialisés, du 1er et du 2eme degré, des coordos ULIS et PIAL, un CPE et une seule AESH)
- nous avons pu nous exprimer librement et sans langue de bois durant 3 heures.
Synthétiser cette séance de travail va donc être difficile. Les questions diverses et variées ont fusé et se sont enchainées dès la présentation de la 1ere diapositive qui a, à elle-seule, pris plus de 2 heures. Le diaporama n’a quasiment pas été déroulé. Preuve, s’il en est, du grand besoin d’expression, de l’épuisement et de l’inquiétude généralisés. Nous avons tous conscience que le nerf de la guerre est le manque de moyens financiers et qu’il va falloir faire avec dans le futur et pour longtemps.
Parmi les très nombreuses problématiques soulevées, l’administration s’est engagée à fournir des explications sur le chiffre des 500 élèves de CM2 qui n’intègrent ni le collège, ni une ULIS, ni une SEGPA. Elle a aussi déclaré mener une enquête sur l’inclusion des ULIS en classe ordinaire, envisager une formation des enseignants et chefs d’établissement pour remplir correctement le Gevasco. Une présentation du dispositif expérimental ESE (éducateurs spécialisés dans les établissements) sera faite lors de la prochaine F3SCT. Des GT à thèmes spécifiques (scolarité partagée, ULIS, Segpa) sont envisagés. Un GT académique est d’ores et déjà programmé pour les AESH.
Enfin Madame l’inspectrice de l’école inclusive a reconnu que les AESH ne devaient pas rester seuls avec un élève. Cette question a été posée par le SNALC
D’autres thèmes tout aussi cruciaux ont été abordés : l’augmentation du nombre des élèves et le changement de public en Segpa et en Ulis, la non généralisation du LPI, la formation CAPPEI, l’exigence et la contestation croissantes des parents pour la mise en place des PAP.
L’AVIS DU SNALC
Le SNALC regrette que le thème des PAS, par manque de temps ait été « survolé ». Les questions du SNALC sont donc restées sans réponse :
Quand et comment seront formés les enseignants à l’auto régulation et auto détermination, puisque ce sont eux qui sont censés intervenir en première intention dans le PAS ?
Quid des attendus du PAS pour les AED et AESH référents quand ces attendus ne font pas parties de leurs missions ?
Quid des notions d’accessibilité et de compensation ?
Les AESH continueront-elles à s’occuper des élèves uniquement notifiés MDPH ou devront-elles aussi intervenir auprès des EBEP ?
Heureusement, l’administration s’est engagée à organiser un GT PAS. La reconnaissance officielle des temps de réunions formelles apparait de plus en plus indispensable…
Enfin, concernant l’interdiction des AESH de rester seules avec leur élève notifié, le SNALC espère un écrit officiel et rapide de la part de l’administration afin de régler définitivement ce problème important et récurrent.