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Conditions de travail dans le premier degré

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Fonctionner avec les parents

Le SNALC Besançon tenait à vous consulter sur vos conditions de travail, surtout en ce qui concerne la relations aux élus locaux et la relation aux parents de nos élèves.

Concernant la relation avec les communes, 12% d’entre vous signalent des problèmes. Ils restent donc assez rares. Cependant, lorsqu’ils existent, ils peuvent donner des situations très graves. Donc, si vous vous retrouvez dans un début de conflit avec un maire, n’hésitez pas à nous contacter pour que nous puissions travailler avec votre DSDEN à aplanir la situation. En effet, un maire n’hésite pas à remonter jusqu’au préfet. Et lorsqu’un préfet saisit un DASEN et lui met la pression, les collègues se retrouvent convoqués, empêchés de travailler ou déplacés.

La relation aux parents a donné des résultats plus nuancés que nous allons vous présenter.

Mais sachez que l’enquête reste ouverte et que vous pouvez nous faire vos retours. Nous les intégrerons et dresserons une photographie en temps réel de vos situations de travail.

Dans l'ensemble, on n'est pas mal... mais

Près de 10% d’entre vous nous signalent avoir de très bons rapports avec les parents. Au total, vous êtes près de 57% à avoir des rapports positifs.

Etant donné la présence forte des parents dans le premier degré, ce résultat est clairement positif.

Mais nous devons garder à l’esprit qu’un quart d’entre vous nous disent ne pas avoir eu de bons rapports. Et, même si les parents, lorsqu’ils ne fédrèrent pas autour 

d’eux et lorsqu’ils ne trouvent pas une oreille attentive dans notre hiérarchie, sont juste une épine dans le pied qui gratouille, lorsqu’ils parviennent à être entendus et à trouver des relais, cela peut vite se compliquer.

Cette année, le SNALC a dû intervenir à la DSDEN du 90, à celle du 25 et dans quelques circonscriptions du 70 face à des IEN. 

Pourquoi?

Parce que dans le cadre d’une évaluation d’école, ou parce que des professeurs avait osé être malades ou attraper le COVID, des parents étaient mécontents.

Dans l’ensemble, le soutien d’un syndicat a permis de pacifier la situation. Et les IEN renouvelaient leur confiance aux collègues concernés.

Mais quelques collègues ont préféré demander leur mutation pour retrouver la paix.

Donc, encore une fois, si des difficultés voient le jour avec des parents d’élèves, ne restez pas seuls. Trouvez des relais dans votre équipe. Sinon, faites vous conseiller et accompagner par un syndicat. Nous avons l’habitude de la gestion de conflit et de la négociation.

Car si l’on y regarde de plus près, la relation aux parents n’est pas aussi simple que ne le montre le diagramme ci-dessus.

Près de la moitié des collègues ayant répondu à notre enquête nous disent avoir été remis en cause dans leur enseignement par des parents d’élèves. Plus grave, la même proportion a connu des violences verbales ou physiques. Ce n’est pas acceptable.

Vous avez le droit d’être protégés de ce genre d’atteinte à votre ‘professionnalité’ ou d’actes de violence. N’oubliez jamais que l’institution a un devoir de protection à votre égard. Il n’est pas normal que dans la partie expression libre de notre enquête des collègues confirment ce que nous voyons à notre niveau: lorsqu’un seul parent les met en cause et se plaint à l’IEN, ils se retrouvent convoqués pour s’expliquer. Même si au final l’IEN vous conforte dans vos pratiques et vous renouvelle sa confiance, il n’est pas normal que l’on se retrouve dans une relation commerciale avec les parents et que ces derniers deviennent des clients rois!

Plus préoccupant encore, vous êtes plus de 70% à nous informer qu’un de vos collègues a déjà été remis en cause par des parents cette année. Et 53% d’entre vous ont déjà été témoins d’actes de violence verbale ou physique à l’égard d’un membre de votre équipe.

Il y a là une réalité qui doit interpeller notre hiérarchie. Nous sommes des professionnels formés et ayant fait les études nécessaires à valider notre maîtrise des connaissances et de la pédagogie.

C’est pourquoi, lorsque nous clôturerons cette enquête, nous l’adresserons aux quatre DASEN de notre académie et demanderons à être reçus afin de trouver des solutions avec eux par rapport aux difficultés que vous rencontrez.

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